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Dr Hien

Rendre visible le caractère social de la médecine : l’assurance maladie universelle comme une alternative !

La mission du médecin est de soigner et  celui-ci s’investit même très souvent au-delà de ce qui lui est demandé pour assurer une bonne santé des populations. Grâce à ce dévouement et à cet engagement, certaines couches défavorisées bénéficient des soins de santé qui répondent à leurs besoins même en l’absence de ressources financières. 

‘’ Docteur, faites tout ce qui en votre pouvoir pour que je guérisse’’ ‘’peu importe le prix à payer, pourvu que je guérisse’’, ‘’Dr, je n’ai plus rien, tout l’argent est fini’’, ‘’Dr, je laisse ma CNIB pour engagement, je reviendrai payer plus tard’’ sans oublier ceux qui fuient à l’insu du Docteur, etc. C’est le vécu quotidien du médecin et quel que soit la situation qui se présente, il a toujours à l’esprit le serment d’Hippocrate, qui est de mettre son savoir au service de la santé de la population. Sauver une vie n’a pas de prix et  dans l’urgence, le médecin ne cherche ni à savoir si le patient est riche ou pauvre avant de le soigner ; ni à savoir s’il  est capable d’honorer ou pas les factures à la sortie. Ce qui le préoccupe, est que le malade recouvre la santé. Et c’est là  tout le fondement de la profession de médecin caractérisant aussi le volet social de la médecine. 
Pour le Dr Alain Hien, promoteur de la Clinique Médicale Notre Dame de la Compassion, la médecine est une profession qui a un caractère fondamentalement social et il en sera toujours ainsi aussi bien dans le public que dans le privé. « Le malade est venu, on s’est occupé de lui, il salue même notre engagement. A la sortie, on lui dresse une facture, il est incapable de payer. Il dit de garder sa CNIB comme engagement et ne revient plus jamais. Les impayés, c’est notre vécu de tous les jours. Mais, ce n’est pas parce que le Burkinabè n’a pas d’argent qu’il ne doit pas être soigné. La mission première du médecin, c’est soigner. C’est ce qui traduit le caractère social de la médecine qui tient compte de la condition sociale du patient », explique-t-il.
Cependant, l’assurance maladie universelle annoncée, c’est à dire l’existence d’un tiers payant serait une bonne alternative dans ce mécanisme de couverture sanitaire pour les patients et pour les promoteurs du secteur privé de santé surtout. C’est du reste ce que pense aussi Dr Hien, qui voit en cela une méthode efficace qui va élargir l’offre de soins de qualité et aider le secteur privé à absorber certaines de ces difficultés. 
Par ailleurs,  cette mesure d’accompagnement va permettre de rendre plus visible et plus perceptible le caractère social de la médecine, dans la mesure où l’accès des soins à toutes les couches sociales sera une réalité et le patient même le plus défavorisé pourra se  faire soigner en toute quiétude. 

Presse et communication du CNOMB