Le CROM DE FADA : « Mon souhait est que le CROM de Fada puisse grandir comme les CROM frères », Dr W. Olivier TOUGMA
Président du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins de Fada depuis Avril 2019, Dr Wendyam Olivier TOUGMA, Médecin Radiologiste a pris conscience dès son élection à la tête de ce Conseil Régional de l’ampleur de la tâche qui lui incombait. Quand on s’engage, on s’investit à réussir la mission surtout quand on s’est entouré d’une équipe. Une équipe de 8 membres à la tête du CROM de Fada pour travailler et relever les défis et promouvoir l’éthique et la déontologie médicale. Dans cette parution, nous nous intéressons au CROM de Fada. Interview !
Un Aperçu sur votre Conseil Régional et les localités qu’il regroupe Docteur ?
Dr Wendyam Olivier TOUGMA : Le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins de Fada regroupe l’ensemble des médecins de la région du Centre Est : districts sanitaires de Tenkodogo, Ouargaye, Zabre, Koupala, Bittou, Garango et Pouytenga. Le CHR de Tenkodogo, l’OST, le CRTS. La région de l’Est : districts sanitaires de Fada, Pama, Diapaga, Gayeri et Bogande. Le CHR de Fada, le CRTS, l’OST.
Nous savons que diriger un CROM est une responsabilité, jusqu’où mesure-t-on l’ampleur de cette tâche ?
En effet, ce n’est pas évident de concilier les activités du CROM avec celles administratives. Cependant, avec l’aide des différents membres du bureau, ces difficultés se font moins sentir car chacun effectue sa mission selon ses prérogatives.
Sous quel signe avez-vous placé votre mandat ?
En prenant les rênes du bureau régional, nous avions pour objectifs de rapprocher l’ordre des médecins de tous les médecins de la région ordinale car c’est la maison commune. Cela dans le but de faire participer tout un chacun à la vie de l’ordre.
Quelles sont les activités que votre CROM mène ?
Au début du mandat, nous avons établi un cahier de route en suivant le plan d’action du CNOM. Cependant pour des raisons que vous connaissez, nous nous sommes resignés à faire de la sensibilisation pour le respect de l’éthique et la déontologie dans la pratique médicale ; assister certains confrères dans le cadre de leur exercice.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
L’insécurité plombe toutes les activités, d’abord administratives et celles liées à l’ordre ; difficultés aussi de mobilisation de ressources.
Qu’est-ce que le CROM fait pour les médecins qui exercent dans cette localité ?
Le CROM de fada accompagne l’autorité administrative qui déroule déjà un paquet de mesure pour l’accompagnement des agents.
Quelles sont vos perspectives ?
Nous espérons qu’avec les efforts engagés par l’autorité, les choses se normaliseront progressivement afin que nous puissions mener nos activités librement. Il faut ajouter que notre mandat est terminé, et que nous allons organiser les élections pour passer le témoin à une nouvelle équipe.
Qu’est-ce que vous souhaitez pour votre CROM ?
Mon souhait est que le CROM de Fada puisse grandir comme les CROM frères. Grace à l’aide du directeur régional de la santé de l’EST, le CROM a pu avoir un bureau au sein du district sanitaire de Fada. Cependant pour insuffisance de ressources financières, nous n’avons pas encore réussi à l’équiper convenablement. Nous espérons pouvoir le faire et mettre à la disposition de nos confrères, un cadre pour les accueillir.
Un nouveau bureau CNOM vient d’être mis en place, avez-vous un message pour les nouveaux membres ?
Je profite de cette opportunité pour les féliciter. Je tiens à leur demander de rester attentifs aux sollicitations des différents CROM car leur soutien, leur avis et leur accompagnement permanents permettent de résoudre pas mal de situations.
Qu’est-ce que vous proposez pour une amélioration de la collaboration entre le CNOM et les CROM ?
Je trouve que la collaboration est déjà bonne car à chaque fois que nous avons eu besoin de l’accompagnement du CNOM, il a toujours répondu présent et de manière prompte. Je souhaite que cela se poursuive ainsi.
Quel regard avez-vous du contexte sécuritaire quand on sait que vous êtes dans une zone assez difficile ?
Quand nous regardons le contexte sécuritaire actuel, nous avons très mal au cœur. Car il est difficile pour les agents de santé en général et les médecins en particulier, d’offrir des soins de santé de base aux patients de plusieurs zones.
Quels sont vos vœux pour le Burkina Faso ?
Que la paix revienne au Faso afin que nous puissions vivre et exercer notre art en toute quiétude pour le plus grand bonheur de notre population.