Dans le cadre du processus d'élaboration du Référentiel National de Développement 2021-2025, le comité d'orientation et de supervision du dispositif d'élaboration de ce futur plan national de développement en collaboration avec la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso ont réuni les acteurs du secteur privé burkinabè pour recueillir leurs attentes et propositions pour une bonne définition de ce référentiel national de développement. Le Conseil National de l'Ordre des Médecins du Burkina a été invité à cette rencontre pour joindre sa voix à celle des autres acteurs dans la formulation de ce futur plan de développement. La rencontre s’est tenue le mercredi 22 juillet 2020 à Ouagadougou.
Plusieurs acteurs du secteur privé burkinabè se sont réunis dans le cadre du processus d’élaboration de ce Référentiel National de Développement 2021-2025. Pour le Vice- Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina, Pierre ZOUNGRANA, par ailleurs Président de la Délégation Consulaire Régionale du centre Nord, cette rencontre est la bienvenue, dans ce sens que l’avis des acteurs du secteur privé est essentiel dans la formulation de ce futur plan de développement. « Nous avons essayé de recenser les difficultés, de voir ce qui s’est passé sur le PNDES et de projeter l’avenir. L’objectif était de ressortir nos préoccupations pour trouver un cadre mieux au développement de notre pays. Comme on le dit toujours, le privé est le moteur du développement, c’est le privé qui organise l’économie sur le plan national, et nous souhaitons que le privé devienne le leader, pas seulement le moteur de l’économie. Le privé a ses problèmes et nous souhaitons que tous ces problèmes soient pris en compte au niveau de ce référentiel à venir », a-t-il fait savoir.
Une concertation à laquelle le Conseil National de l’Ordre des Médecins du Burkina s’est senti pleinement concerné au regard de l’écurie entrepreneuriale qu’il compte développer. « Nous avons attiré l’attention de l’Assemblée sur l’élaboration de ce référentiel national de développement 2021-2025, sur la nécessité de prendre en compte l’entrepreneuriat médical, parce que bientôt nous aurons une pléthore de médecins sur le marché et nous aimerions bien qu’ils soient accompagnés à l’auto-emploi, et qu’ils ne rentrent pas dans le secteur entrepreneurial sans aucune formation. Nous avons demandé à ce que ces médecins soient formés, qu’on puisse les encadrer, et qu’on puisse accompagner ceux qui voudraient entreprendre en médecine », s’est prononcé le Secrétaire à l’Organisation et à l’Information Adjoint du CNOMB, Dr Daouda Ferdinand SIGUE.
Ainsi, va-t-il dire qu’une ‘’population qui se porte bien, équivaut à une économie qui se porte bien également’’. Le secteur de la santé selon le Dr SIGUE a vraiment son mot à dire dans ce référentiel. « Vous voyez comment fonctionne nos hôpitaux dans le public, c’est toujours un éternel recommencement. Nous voulons au niveau du privé que l’Etat nous accompagne pour que nous puissions mieux équiper nos structures de santé au bénéfice de la population, qu’on puisse faire de la médecine de pointe, qu’on puisse importer du gros matériel et qu’on nous fasse vraiment des faveurs pour l’importation du matériel médical », a-t-il ajouté tout en déplorant la concurrence déloyale dont est victime le secteur privé.
Ces différents acteurs du secteur privé saluent cette démarche, une première, qui leur a permis de dévoiler leurs attentes et formuler des recommandations pour une bonne prise en compte du secteur privé dans ce référentiel national de développement 2021 2025.