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photo de famille

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins du Burkina a rendu visite à la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur dans l’après-midi de ce vendredi 14 Août 2020. L’équipe conduite par le Pr Charlemagne OUEDRAOGO a voulu échanger avec cette direction sur la qualité de l’enseignement dans la formation des futurs médecins.

C’est une rencontre que le Conseil National de l’Ordre des Médecins du Burkina a souhaité avoir pour échanger avec la Direction de l’Enseignement Supérieur sur ce qui lui tient à cœur : la formation des médecins dans les écoles privées de médecine. Une visite qui a été positivement accueillie par la Directrice Générale de l’Enseignement Supérieur, Bintou SESSOUMA et son staff. « Lorsque le Président de l’Ordre m’a adressée un mail souhaitant me rencontrer pour partager les préoccupations que l’Ordre avait à propos de l’école de médecine de Kombissiri, nous avons accueilli favorablement, parce que c’est toujours bien d’interagir directement avec les organes qui sont chargés de la qualité du corps. L’Ordre des Médecins est le gendarme en matière de soins, de formation. Donc, s’il s’intéresse à un établissement de formation en médecine, c’est vraiment une bonne chose pour nous. Rapidement nous avons aménagé notre emploi du temps pour pouvoir faire les échanges avec Monsieur le Président dans ce sens parce que c’est sûr qu’il aura forcément des bénéfices de part et d’autre », a-t-elle précisé avant de faire savoir que cette démarche de l’Ordre des médecins va permettre d’attirer leur attention sur un certain nombre de choses qui n’ont pas été perçues dès le départ et ce partage d’informations est vraiment bénéfique pour les deux structures.

L’Ordre des médecins dans son rôle de se préoccuper de la formation des futurs médecins dans le privé, s’est donc rapproché selon son Président de l’équipe de l’Enseignement Supérieur pour se rassurer que les choses se passent bien sur le terrain. « Vous savez très bien que depuis quelques années il y a un intérêt pour le secteur privé à créer des écoles de médecine et la régulation se fait au niveau de l’Enseignement Supérieur. C’est pour cela que nous sommes venus pour prendre des nouvelles par rapport à ceux qui ont déjà reçu des autorisations depuis deux ans pour ouvrir une école de médecine, notamment l’école qui se trouve à Kombissiri et aussi échanger sur l’école privée USTA qui a une autorisation, qui a déjà produit plusieurs médecins, mais qui reste en tout cas sur le chemin du cahier de charges à remplir correctement. Ce sont ces préoccupations qui nous ont amené aujourd’hui vers cette grosse équipe qui vient de produire un gros travail avec la participation du Conseil de l’Ordre notamment sur l’élaboration du cahier de charges qui sera soumis au secteur privé pour ceux qui veulent ouvrir des écoles de médecine et de pharmacie », a indiqué Pr Charlemagne OUEDRAOGO.

La Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et le Conseil National de l’Ordre des Médecins du Burkina ont la même vision, c’est-à-dire œuvrer pour une formation de qualité de ces futurs médecins ; d’où une collaboration qui nécessite qu’ils s’accompagnent réciproquement. « Nous avons demandé à l’Ordre des médecins de nous accompagner dans la tâche qui est de ramener la qualité dans les écoles de formation de médecine et je crois que l’Ordre des médecins a accédé à notre requête et ce sera avec honneur que nous allons cheminer ensemble », s’est réjouie la Directrice Générale Bintou, SESSOUMA. Et Pr Charlemagne OUEDRAOGO de poursuivre : « L’Ordre accompagne déjà l’enseignement supérieur à travers l’étude des dossiers d’équivalence de diplôme dans le domaine du doctorat en médecine et nous nous sommes encore engagés à les accompagner sur le contrôle de qualité des établissements privés qui ont reçu des autorisations pour former des médecins. Nous sommes suffisamment outillés pour les accompagner à ce niveau, de sorte à ce que nous puissions être leur bras opérationnel pour contribuer à faire respecter le cahier de charges qui garantit la qualité du produit final ».

Ces deux équipes s’engagent alors main dans la main pour que le produit final soit une ressource humaine de qualité bien formée.

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